Le rachat des magasins Match et Smatch par
COLRUYT mais surtout les potentielles pertes d'emploi pour les travailleurs des commerces non-repris inquiètent d'autres acteurs du secteur. "Ça laisse aussi une inquiétude pour les travailleurs de chez Cora", dit Myriam Delmée, présidente du SETCa. "C'est le même groupe et on assiste depuis des mois clairement à une vente par appartement du groupe de la part de la direction internationale. Cora et Match, c'est le même groupe. C'est le groupe Louis
DELHAIZE GROUP et le groupe Louis
DELHAIZE GROUP a annoncé il y a deux ou trois mois maintenant, la vente complète de la France, la vente complète du Luxembourg, la vente de la Roumanie et donc en fait, le groupe Louis
DELHAIZE GROUP avait encore des activités dans des magasins en Belgique."
À lire aussi
"Une procédure de licenciement collectif": 690 emplois menacés dans les Match et Smatch non-repris par Colruyt
"Ça crée un trouble sérieux"
Match est maintenant vendu en partie, il reste donc Cora. "On sait que les magasins Cora sont dans une situation extrêmement délicate financièrement", dit la presidente du SETCa. "Auprès des travailleurs de chez Cora, ça crée un trouble sérieux parce qu'ils se demandent s'ils seront les prochains et s'ils sont les prochains, s'il y aura des repreneurs ou pas. C'est à nouveau une angoisse pour plusieurs milliers de travailleurs dans le commerce. Après Makro, après
DELHAIZE GROUP, après tout ça, ça devient infernal à vivre dans le commerce."
À lire aussi
Voici les 27 magasins Match et Smatch menacés de fermeture