CHRONIQUE. Sur fond de changement climatique et de tensions géopolitiques, le pessimisme ambiant domine. Mais ne voit-on que le verre à moitié vide?
En septembre dernier, Zurich Insurance et Marsh McLennan ont conduit une étude d’opinion sur 1500 personnalités qui allaient venir au Forum économique mondial (WEF) à Davos: 91% y voyaient un risque «élevé» de catastrophes globales. Lesquelles? L’environnement, les conflits sociaux, les cyberattaques et la désinformation. Et la guerre de Gaza n’avait pas commencé…
Allez garder le moral avec tout cela. Et comment motiver la population quand les «leaders» sont aussi enthousiastes? C’est pourtant le reflet d’une réalité. Après quarante ans de mondialisation euphorique, de 1978 (l’ouverture de la Chine) à 2018 (la pandémie de covid), l’angoisse s’installe en héritage.
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