Cette hausse s'est progressivement amorcée ces dernières semaines. Les marchés financiers misaient sur des baisses de taux imminentes aux Etats-Unis et en Europe puisqu'un ralentissement de l'inflation est observé. Mais les chances s'amenuisent de voir la Fed procéder à un premier recul en mars, rapporte l'agence Bloomberg mercredi. Tant en Europe qu'outre-Atlantique, les taux repartent donc à la hausse.
Début octobre, le taux d'intérêt belge à long terme s'élevait à plus de 3,6%, le niveau le plus élevé depuis plus de onze ans. Il a ensuite progressivement décliné avant de reprendre des couleurs.
Pour l'Etat belge, cela ne constitue pas une bonne nouvelle puisqu'il doit lever des milliards d'euros sur les marchés financiers chaque année. Les crédits hypothécaires, liés aux obligations belges (Olo), deviennent également plus chers.