
Le long des rivières, les turbines de petite taille étaient nombreuses il y a un siècle avant de péricliter. La faîtière Swiss Small Hydro, dont les membres se sont réunis vendredi à Genève, veut les relancer pour renforcer la souveraineté énergétique du pays. Mais le chemin est semé d’embûches
Il était question de souveraineté énergétique, de complémentarité, d’énergie locale et de poissons vendredi dans la salle communale de Collex-Bossy, dans la campagne genevoise. C’est là-bas, non loin de la centrale de Richelien sur la Versoix, que s’est tenue l’assemblée générale de Swiss Small Hydro (SSH), l’association qui défend les intérêts des exploitants de petites installations hydrauliques.
Les mini-barrages ont des atouts à faire valoir dans un contexte de crises énergétiques et géopolitiques, même si leur apport en électricité est moindre que d’autres sources d’énergie. «La petite hydraulique participe à l’approvisionnement en électricité, de manière régulière, notamment en hiver. Elle rend les prix du kilowattheure accessibles et de façon renouvelable», a souligné le conseiller national et président de la SSH, Benjamin Roduit, durant la réunion.
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