
Le plus grand parti du pays a toujours estimé l’actuel président américain, qu’il soutient depuis son premier mandat. Au lendemain des annonces de nouveaux droits de douane sur les produits suisses, il marche cependant sur des œufs
Un grand silence. D’ordinaire prompte à réagir à l’actualité nationale et internationale, tout particulièrement si elle concerne l’Union européenne, l’UDC suisse s’abstenait ce jeudi de prendre la parole. Pas le moindre communiqué sur l’annonce de droits de douane de 31% sur nombre de produits suisses par l’administration Trump, que la faîtière économiesuisse qualifiait le même jour de «nuisibles et injustifiés».
Il faut rappeler que du conseiller fédéral Albert Rösti (BE) jusqu’au conseiller national et président du parti Marcel Dettling (SZ), en passant par son influente collègue d’hémicycle Magdalena Martullo Blocher (GR) ou encore le président des jeunes UDC nationaux, Nils Fiechter (BE), les cadres de la plus grande formation politique de Suisse ont tous affiché leur affinité pour le président américain ces derniers mois. Sans que le pays n’obtienne la moindre concession de Washington ce jeudi. Et maintenant?
Voir plus