
OPINION. L’offre mondiale de brut reste supérieure à la demande. Un déséquilibre qui devrait perdurer et pousser les prix à la baisse
Si le prix du pétrole brut a baissé en tendance depuis le pic de 2022 consécutif à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le conflit Iran-Israël a montré qu’une prime de risque géopolitique peut rapidement se reconstituer pour cette ressource naturelle qui fournit près de 40% des besoins en énergie primaire en Europe et aux Etats-Unis.
Le bombardement des installations nucléaires iraniennes était un coup de poker du président Trump. Soit cela permettait de geler le conflit, soit cela aboutissait à une escalade. L’Etat iranien a fait le choix de ne pratiquement pas riposter en ne mettant pas à exécution sa menace de bloquer le détroit d’Ormuz, ce qui a fait dégringoler le cours du Brent de 80 à 67 dollars entre le 19 juin et le 30 juin.
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