
CHRONIQUE. A force de vouloir tout maîtriser, la Suisse risque d’en devenir fragile. «Une Suisse antifragile» nous invite à nous rappeler que pour rester performant, accepter les secousses et en tirer des leçons vaut mieux que céder à l’illusion de tout gérer de façon centralisée
«Quand avez-vous eu dernièrement le sentiment que tout se passait comme prévu? Si la mémoire vous manque, rassurez-vous, vous n’êtes pas un cas isolé. Le chaos fait partie de nos vies, et le «normalement» à quoi l’on s’attend est l’exception, non pas la règle.»
C’est avec ces mots que commence la préface du nouvel ouvrage d’Avenir Suisse, Une Suisse antifragile. Le livre nous rappelle que l’espoir d’une vie tranquille sans soubresauts est illusoire, tant à l’échelle individuelle que pour une nation entière. Nous traversons des turbulences, plus ou moins fortes selon les temps, mais des secousses se manifestent toujours. Se pose alors la question de comment faire face. Avenir Suisse base sa réflexion sur un concept popularisé par Nassim Nicholas Taleb: l’antifragilité, qui postule qu’il est possible de profiter du désordre pour s’améliorer.
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