Après l’introduction de l’imposition minimale en janvier 2024, l’impôt sur le bénéfice des entreprises reste stable en Suisse. Les subventions en Europe et aux Etats-Unis prennent de l’importance, selon une étude de KPMG
La Suisse reste compétitive par rapport aux autres pays au niveau de la taxation du bénéfice des entreprises, malgré l’introduction de l’imposition minimale de l’OCDE en janvier. Tel est le verdict de la société de conseil et d’audit KPMG. L’impôt sur le bénéfice des sociétés est demeuré quasiment stable cette année en Suisse avec un taux d’imposition moyen de 14,6%. Seuls huit cantons ont ajusté leur barème suite à cette réforme, relève l’étude Swiss Tax Report 24, comparant les taux d’imposition de plus de 50 pays et des 26 cantons helvétiques, et présenté mercredi à Zurich lors d’une conférence de presse.
Les baisses les plus importantes ont été effectuées dans les cantons d’Argovie (-1,2 point de pourcentage) et de Berne (-0,5 point de pourcentage), alors que ceux de Schaffhouse ( 1,3 point) et de Genève ( 0,7 point) l’ont le plus relevé, ont détaillé les spécialistes de KPMG. «En comparaison internationale, la Suisse impose peu les firmes», a rappelé Stefan Kuhn, responsable des questions liées à la taxation de KPMG. Et en Europe, l’Irlande reste le principal concurrent helvétique.
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