
Plusieurs dénonciations ont été déposées pour diverses atteintes à la santé des collaborateurs et certaines prises de parole ont été sanctionnées. Une brèche dans un partenariat social qui semblait solide et que le syndicat ne comprend pas
Quand le nom Rolex est prononcé quelque part, tout le monde tend l’oreille. Le syndicat Unia a apparemment moins de succès quand il tente de se faire entendre par les RH de la maison couronnée. Unia prend pour preuve toutes ses tentatives de dénoncer des situations de harcèlement et de mobbing au sein du Service mondial Rolex (qui assure le suivi global des montres après leur vente). C’est tout le sujet de la conférence de presse qui s’est tenue lundi matin 10 juin à Genève.
Selon Alejo Patiño, secrétaire syndical responsable de la branche Horlogerie à Genève, tout a commencé par un changement à la tête du Service mondial, survenu en 2016. A sa suite, Unia affirme avoir constaté la dégradation des conditions de travail dans ce département: «Une cinquantaine de personnes sont venues se plaindre. Au total, entre 10 et 15 personnes ont été touchées, licenciées, volontairement parties en préretraite, ou en arrêt maladie.»
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