Un nombre croissant d’éditeurs propose aux joueurs la possibilité d’accéder à leurs jeux de manière anticipée, moyennant une précommande onéreuse. Une pratique qui s’inscrit dans une évolution plus large des modèles économiques du secteur
C’est une tendance qui suscite le débat dans l’industrie du jeu vidéo. De plus en plus d’éditeurs proposent des accès anticipés de quelques jours aux consommateurs qui précommandent leurs titres, en plus d’autres récompenses uniques. Ce service, qui s’apparente à un coupe-file, se paie en général au prix fort: l’accès anticipé est réservé aux éditions numériques les plus onéreuses.
Cette pratique n’est certes pas totalement nouvelle, mais elle tend à gagner en importance, y compris pour des jeux en ligne ayant une dimension compétitive. L’américain Activision Blizzard (tout juste racheté par Microsoft) s’est récemment illustré dans ce domaine avec ses licences Diablo et World of Warcraft. Les consommateurs les plus impatients ont pu se frotter à Diablo IV dès le 2 juin, moyennant la précommande de l’édition Deluxe (89 francs) ou Ultime (99 francs), alors que la sortie officielle a eu lieu le 6 juin. Le prix de l’édition standard se monte à 69 francs.
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