OPINION. Classe d’actifs polyvalente, l’immobilier coté européen peut s’avérer fortement profitable. La condition de ce succès réside dans une approche par sous-secteur et par zone géographique
L’immobilier coté regroupe les véhicules d’investissement immobilier cotés en bourse. La société d’investissement immobilier cotée (SIIC ou REIT) en est la forme la plus courante. Elle constitue une société à la structure fiscale favorable et qui possède, exploite ou finance des biens immobiliers générateurs de revenus. L’investissement dans les SIIC permet aux particuliers de s’exposer au marché de l’immobilier sans détention physique directe.
Les investissements immobiliers cotés jouissent d’une forte liquidité, les investisseurs pouvant acheter et vendre rapidement sur les marchés. En outre, à l’inverse du non-coté où le risque repose souvent sur le logement personnel, les SIIC permettent de détenir un portefeuille diversifié de biens dans des sous-secteurs aussi différents que le résidentiel, le commercial ou l’industriel. Cette diversification peut s’étendre aux zones géographiques et aux types de biens choisis. La limitation du risque passe en outre par l’encadrement professionnel des SIIC, gérées par des spécialistes du domaine. Des conseils d’administration supervisent les équipes de gestion et sont responsables devant les actionnaires.
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