Le leader mondial des équipements de télécommunication est forcé d’innover pour survivre aux sanctions américaines. Une aubaine pour la Chine, qui cherche depuis des années à renforcer son autosuffisance technologique
L’intérieur est confortable, la conduite du 4x4 urbain, douce. Quand un cycliste coupe la route bordée de végétation luxuriante, le véhicule ralentit sans à-coup. Installé à la place du conducteur, un employé de Huawei peut profiter du massage que lui prodigue son siège: la conduite autonome fonctionne parfaitement, du moins sur ce tronçon de route à proximité du campus de Huawei, à Shenzhen, la métropole ultramoderne du sud de la Chine, dans la province du Guangdong.
Avec ses dizaines de capteurs, ses multiples écrans et un logiciel de conduite reposant sur une puissante intelligence artificielle, la nouvelle Aito M9 est une vitrine de ce qu’apporte Huawei, numéro un mondial des télécoms, à ses partenaires automobiles. L’entreprise chinoise ne construit pas de voitures, mais propose une large gamme d’équipements électroniques et de services, et présente les Aito, une coentreprise avec le constructeur Seres, dans son vaste réseau de boutiques.
Voir plus