Singularité helvétique, la profession de courtier n’est pas réglementée en Suisse. Si la plupart des acteurs de la branche reconnaissent la nécessité de mettre des garde-fous, les visions diffèrent sur la façon d’y parvenir
C’est un vieux serpent de mer. La question de la régulation du métier de courtier resurgit à intervalles réguliers. Car la Suisse fait figure d’exception. Il ne faut en effet aucun diplôme particulier pour devenir courtier immobilier. L’accès à la profession est ouvert à tout un chacun.
Des voix issues du courtage lui-même s’élèvent pour réguler la profession. L’absence de règles est néfaste pour la réputation de la branche, estime l’Association des agences et courtiers immobiliers genevois (Acige). Créé en 2019, ce groupement d’une trentaine de membres plaide pour un meilleur encadrement de la profession. «Il est anormal que ce métier-là ne soit pas réglementé en Suisse, alors que ce secteur génère énormément d’argent», affirme Bart Scholliers, le président de l’Acige.
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