Coronavirus: la privatisation d'ADP exclue "dans l'immédiat", selon le gouvernementLa porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a indiqué mercredi que la question de la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) "ne saurait se poser dans l'immédiat compte-tenu des conditions" actuelle du marché dues à la crise du coronavirus et du pétrole.
"Compte tenu des conditions de marché, de toutes façons, nous serions un bien mauvais gestionnaire si nous faisions le choix immédiat de céder les actifs et nos participations dans ADP", a ajouté la secrétaire d'Etat à l'issue du Conseil des ministres, à la veille de date limite pour le dépôt des signatures exigées pour un référendum d'initiative partagées (RIP) sur cette opération contestée.
Lors du dernier pointage du Conseil constitutionnel, le projet de référendum présenté par plus de 250 députés et sénateurs (de LFI à LR) avait comptabilisé un peu plus de 1,1 million de soutiens, bien loin des 4,7 millions (10% du corps électoral) nécessaires pour déclencher un RIP.
Mercredi 11 mars 2020, 16h01 - LIRE LA SUITE
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