OPINION. Le sujet a été discuté à Davos: établir un statut juridique officiel pour les «entreprises durables» est indispensable pour permettre aux entreprises d'innover dans la sécurité, souligne Jonathan Normand, CEO de la Fondation B Lab
A Davos cette semaine, les dirigeants du monde entier sont confrontés à des enjeux majeurs tels que la désinformation, le climat, l’énergie et l’environnement. Il est temps de regarder vers l’avenir avec lucidité.
Au cœur des débats se tenant à la «SDG Tent», sous l’impulsion d’André Hoffmann, membre du Board of Trustees du WEF, plus de 180 leaders d’entreprises se sont rassemblés pour discuter d’une proposition novatrice pour la Suisse: l’établissement d’un statut juridique officiel pour les «entreprises durables». Portée par l’Alliance pour les entreprises durables, cette proposition a suscité un débat animé. Une effervescence qui ne doit rien au hasard au moment où, aux Etats-Unis et ailleurs, les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont remis en question dans un mouvement d’une ampleur inédite. Pourtant, la durabilité va bien au-delà de ces critères, répondant aux impératifs fondamentaux de l’économie réelle. Bien que les critères ESG commencent à faire leur chemin dans le secteur financier, l’agenda de la durabilité interpelle l’ensemble des acteurs économiques. L’Alliance vise à encourager un débat franc et factuel, axé sur l’avenir et éloigné de toute considération politique partisane.
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