
CHRONIQUE. Les exigences toujours plus lourdes imposées dans le domaine bancaire et financier ne donnent pas les résultats escomptés. La Finma fustige les procédés routiniers et machinaux et l’absence d’esprit critique
La Finma exerce une pression importante sur le secteur bancaire pour qu’il fasse preuve d’une extrême rigueur dans l’application des règles anti-blanchiment. Cette pression se manifeste d’abord dans la surveillance ordinaire, notamment à l’occasion de visites de la Finma sur place ou par les interventions des auditeurs. Elle se manifeste ensuite dans les procédures d’enforcement au travers des chargés d’enquête nommés pour établir les faits pertinents, des sanctions prononcées par l’autorité et des chargés d’audit, qui doivent s’assurer que l’établissement a remédié aux défaillances qui ont été constatées.
La Finma exige des banques qu’elles comprennent et identifient les risques liés aux relations d’affaires entretenues avec les clients. Ce qui veut dire que les établissements doivent avoir les idées claires tant sur les clients qu’ils veulent accepter que sur ceux qu’ils souhaitent éviter.
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