Vingt ans après avoir placé la plus petite des HES romandes sur les fonts baptismaux, Brigitte Bachelard s’apprête à passer la main. Entretien avec une Française d’origine qui ne jure que par le système dual suisse
C’est la plus petite des institutions de formation qui forment le vaste réseau que la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a tissé ces vingt dernières années. Créée en 2004, à la suite de la refonte complète de l’enseignement professionnel supérieur en Suisse, la Haute Ecole Arc forme chaque année environ 3000 étudiants. Elle se distingue notamment par le fort accent mis sur la filière ingénierie, tissu industriel oblige.
Entre les intérêts parfois divergents des trois cantons qui la forment (Berne, Jura et Neuchâtel), les relations avec la tentaculaire HES-SO, et la concurrence avec la voie académique, le succès était loin d’être garanti lorsque Brigitte Bachelard en a pris les rênes il y a deux décennies. Française d’origine, cette économiste de formation passera le témoin en fin d’année pour prendre sa retraite. Rencontre à Neuchâtel avec une femme de velours dont on devine aisément l’efficacité et la détermination.
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