Critiquée pour n’avoir pas vu venir la crise de CREDIT SUISSE, la Finma a publié mardi un bilan de ses interventions auprès de la banque, depuis 2012. Le gendarme de la finance estime avoir fait le maximum de ce qui lui était permis, avec un peu d’autocritique de la part du responsable de la division banques, Thomas Hirschi
Plus de 40 enquêtes préliminaires, 11 procédures d’enforcement et 16 plaintes pénales depuis 2012, plus de 100 contrôles entre 2018 et 2022, l’ordre de se préparer au pire à partir de l’été 2022: l’autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) a détaillé dans un rapport publié mardi les actions qu’elle a menées au sein de CREDIT SUISSE avant la chute de la banque, le 19 mars 2023. Un épilogue qui prouve, selon la Finma, que ses pouvoirs doivent être étendus. Les explications du responsable de sa division banques, Thomas Hirschi.
Le Temps: Une des critiques souvent entendues après le 19 mars a été que la Finma n’a pas vu venir la crise de CREDIT SUISSE et n’a rien fait. Que répondez-vous à ça?
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