Tout en réclamant davantage d’instruments, la Finma a présenté lors de sa conférence de presse annuelle des mesures pour réaliser efficacement son mandat de surveillance, en particulier à l’endroit d’UBS
Quarante contrôles en Suisse et à l’étranger ainsi que deux tests de résistance de grande envergure: voilà deux des mesures clés du gendarme de la place financière suisse (Finma) pour surveiller UBS cette année. «Cela veut dire que presque chaque semaine une équipe de la Finma réalisera un contrôle dans une filiale d’UBS», a fait remarquer Thomas Hirschi, responsable de la division banques lors de la conférence de presse annuelle de l’organe de surveillance tenue mercredi à Berne.
Ces contrôles serviront à suivre de près notamment le processus d’intégration de CREDIT SUISSE, les niveaux de fonds propres mais aussi les liquidités du géant bancaire. Les stress tests, quant à eux, devront donner des indications sur la résistance du modèle d’affaires de la banque aux trois clés en cas de crise. L’établissement dirigé par Sergio Ermotti devra en outre développer des plans de stabilisation et d’urgence pour faire face à d’éventuelles difficultés. «La Finma continue d’utiliser de manière importante l’ensemble de ses instruments afin d’assurer son mandat légal de surveillance de la grande banque», issue du rachat de CREDIT SUISSE par UBS, a souligné Thomas Hirschi, tout en rappelant que «plus il y a de risques, plus la surveillance doit être intensive».
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