
L’horlogerie sait bien mettre en valeur les qualités artisanales des montres. Mais sans prendre la peine de consolider le cadre d’exercice de ces métiers d’art. C’est l’objectif que s’est donné l’association Arc Horloger, inaugurée ce vendredi à La Chaux-de-Fonds
La Chaux-de-Fonds a été le théâtre ce vendredi de la création de l’association Arc Horloger, en marge du 3e forum du même nom. «Une étape symbolique, sur un projet ambitieux et fédérateur», selon David Eray, président d’Arcjurassien.ch et ministre de la République et Canton du Jura. Symbolique à plus d’un titre. D’une part, l’association fait suite à l’inscription par l’Unesco des savoir-faire en mécanique d’art et en mécanique horlogère au patrimoine immatériel de l’humanité, en 2020. D’autre part, la création marque le passage de témoin entre les pouvoirs publics qui ont soutenu la naissance du projet et ceux qui en ont voulu la matérialisation, les entrepreneurs et les artisans en premier chef.
Ambitieux, le projet l’est assurément. La structure est transfrontalière et entend couvrir tout le territoire qui s’étend de «Genève à Schaffhouse et de Besançon à Bienne». Aussi vrai que les métiers d’art «n’ont pas de frontière», a souligné Richard Vaucher, horloger, entrepreneur et président de Arc Horloger. Un grand croissant horloger au milieu duquel coule le Doubs et qui a beaucoup à partager, une histoire, un patrimoine, des filières de formation et tout le tissu économique lié à l’horlogerie. «Ici, c’est l’épine dorsale de notre économie», pointe le président.
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