Après deux ans de records, les exportations horlogères suisses ralentissent en juillet

En léger recul (-0,9%) par rapport à juillet 2022, elles ont néanmoins atteint 2,2 milliards de francs suisses (2,9 milliards d'euros), selon les statistiques. Mais cette évolution mensuelle, que la fédération horlogère explique "par un effet de base négatif en Chine et à Singapour" et par la contraction des exportations de montres en acier (-6,1%), n'influence pas significativement la tendance générale ou les prévisions pour l'année 2023, indique-t-elle. Les principaux débouchés ont vu leur croissance ralentir ou baisser en juillet, indique la fédération. Ainsi, les exportations vers la Chine, deuxième marché international pour les montres suisses, ont reculé de 16,6%. Singapour (-7,1%), la France (-14,2%) l'Italie (-9,7%) et la Corée du Sud (-24,1%) ont également freiné le résultat mensuel. Elles ont en revanche progressé vers leur premier débouché hors frontières, les États-Unis ( 5,2%), ainsi que notamment vers Hong Kong ( 6,3%), le Japon ( 5,9%) et le Royaume-Uni ( 5,6%), qui reste le premier marché pour les montres helvétiques en Europe. L'horlogerie suisse a tourné à plein régime au premier semestre, augmentant encore de 11,8% durant les six premiers mois de l'année, après avoir pourtant battu record sur record en 2021 et 2022. Selon des statistiques publiées séparément mardi par l'Office fédéral de la douane, l'ensemble des exportations du pays alpin ont fléchi de 5,7% (non ajusté de l'inflation) en juillet par rapport au mois précédent, accusant leur plus bas niveau depuis le début de l'année.