Le fret ferroviaire est important économiquement, mais peine à joindre les deux bouts. Le ministre des Transports propose des aides financières, notamment pour la transition technologique
En pleine période d’économies budgétaires, le Conseil fédéral veut ouvrir sa tirelire pour le transport ferroviaire des marchandises. Il propose ce mercredi au parlement de libérer trois enveloppes: 180 millions de francs pour introduire une nouvelle technologie, le DAC, 260 millions sur quatre ans pour soutenir le transport par wagons complets isolés, et 60 millions par an pour couvrir d’autres coûts, entre autres de transbordement. La sécurité d’approvisionnement et la performance du système doivent en ressortir fortifiées.
«Si nous ne le faisons pas, le risque existe que ces convois se retrouvent sur la route. Vous connaissez la situation: il y a déjà beaucoup d’embouteillages, et ce déplacement serait très problématique. Sans compter qu’il faut aussi tenir nos objectifs climatiques», argumente Albert Rösti, ministre des Transports. Le fret ferroviaire détient une part de marché de 40%.
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