61.000 décès attribuables à la chaleur l'été dernier en Europe, montre une étude
par Gloria Dickie et Kate Abnett
LONDRES/BRUXELLES (Reuters) - Les vagues de chaleur record de l'été dernier en Europe sont vraisemblablement à l'origine de plus de 61.000 décès sur le continent, montre une étude parue lundi dans la revue Nature Medicine, qui souligne l'impréparation des gouvernements face à cette conséquence du dérèglement climatique.
Les chercheurs de plusieurs instituts de santé européens estiment que plus de 61.600 décès recensés dans 35 pays européens entre la fin mai et le début septembre 2022, lors de l'été le plus chaud en Europe jamais enregistré, sont attribuables à la chaleur.
La chaleur extrême peut provoquer la mort par hyperthermie ou aggraver des affections cardiovasculaires ou respiratoires, les personnes âgées étant les plus vulnérables.