Le gendarme des marchés financiers n’a pas usé de toutes ses compétences pour éviter la chute de CREDIT SUISSE, affirme la «SonntagsZeitung». Ce que dément la Finma, contredite par des experts
La Finma n’a pas utilisé tous les moyens à sa disposition pour éviter la chute de Credit Suisse. C’est ce qu’affirme ce dimanche la SonntagsZeitung en se basant sur le rapport «Too big to fail» présenté le 10 avril par le Conseil fédéral. L’hebdomadaire zurichois se concentre sur un passage du document de 341 pages, qui concerne les mesures à entreprendre pour stabiliser une banque lorsqu’elle n’a pas encore atteint une situation qui exigerait un assainissement ou une liquidation par voie de faillite.
Dans le cas de CREDIT SUISSE, trois niveaux d’urgence étaient définis dans le plan de financement d’urgence de la banque. Le premier a été activé le 3 octobre 2022, le deuxième le 5 octobre et le troisième le 1er novembre, précise le rapport. Soit plus de quatre mois avant le rachat par UBS. Le rapport précise que le dernier niveau «était activé lorsque les exigences réglementaires minimales de liquidités n’étaient pas remplies».
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