
Le divorce entre Peter Brabeck et Nestlé acte la fin d’une ère. A la tête de l’entreprise, Philipp Navratil revendique une liberté nouvelle, sans dogmes, pour remettre le géant veveysan sur le chemin de la croissance
La rupture entre Peter Brabeck et Nestlé est consommée. Après avoir annoncé début décembre qu’il renonçait à son titre de président émérite, l’homme d’affaires s’exprime sans détour: «J’étais très attaché à cette entreprise. Mais je ne peux plus m’identifier à certaines choses qui se sont produites dans le passé. Je constate également que mes conseils ne sont plus sollicités», affirme l’Autrichien d’origine dans un entretien publié vendredi dernier dans la Neue Zürcher Zeitung.
Entré chez Nestlé en 1968, Peter Brabeck a marqué le groupe de son empreinte. Il en a été le directeur général de 1997 à 2008, puis le président du conseil d’administration de 2005 à 2017. Depuis, il portait le titre de président émérite qu’il abandonnera à l’occasion de l’assemblée générale du 16 avril 2026.
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