
Le maintien de l’attractivité économique de la Suisse a fait l’objet d’une session extraordinaire lundi au Conseil national. Alors que le sujet d’une politique industrielle reste très sensible, les élus ont adopté des motions concernant l’imposition minimale des entreprises et l’assurance contre les risques à l’exportation
Les droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits suisses sont officiellement revenus au même niveau que ceux qui concernent les exportations des voisins de la Suisse. Mais après une année marquée par de multiples rebondissements, et surtout de sévères déconvenues, l’abaissement à 15% est loin de dissiper les craintes concernant l’attractivité économique de la Suisse. D’autant qu’à ces taxes s’ajoutent d’autres inquiétudes concernant la force du franc ou encore l’imposition minimale des entreprises de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), appliquée par la Confédération.
Depuis le mois d’avril et le début de la politique douanière agressive de Donald Trump, les appels à prendre des mesures ne manquent pas mais les solutions concrètes ont peiné à se dessiner. Lundi, une session extraordinaire consacrée au renforcement de la place industrielle suisse et au maintien du pouvoir d’achat a eu lieu au Conseil national, à la demande du groupe UDC, du groupe libéral-radical et du groupe des Vert·e·s. Mais si le besoin de garantir l’attractivité économique de la Suisse dans un environnement perturbé ne fait pas vraiment débat, les pistes de solution ne font pas l’unanimité.
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