
Plusieurs géants suisses ont vu leurs directeurs se succéder rapidement au gré de crises et de scandales ces dernières années, malgré des processus d’évaluation rigoureux. Comment expliquer ces départs et réduire la marge d’erreur lors du choix du candidat?
En septembre, Nestlé licenciait brusquement son directeur général, Laurent Freixe, après qu’une enquête interne avait révélé une relation non divulguée avec une subordonnée, en violation du code de conduite du groupe. Ce départ surprise marque le troisième changement de capitaine en à peine un an, après le départ de Mark Schneider en 2024. Derrière ces rebondissements se dessine une problématique plus large: celle du recrutement à la tête des grandes entreprises et des processus qui le précèdent.
Aujourd’hui, les groupes recrutent majoritairement leurs directeurs via des chasseurs de têtes et des centres d’évaluation. Retraites Populaires, Romande Energie, Naef ou encore la Vaudoise confirment passer par ces méthodes pour garantir «objectivité, équité et crédibilité».
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