
Aux Etats-Unis, les relations intimes entre supérieurs hiérarchiques et employés sont souvent interdites par les entreprises. Chez McDonald’s, INTEL ou encore Astronomer, plusieurs patrons y ont laissé leur poste. En Suisse, le précédent le plus marquant concerne Patrik Gisel, l’ancien directeur de Raiffeisen
Une romance avec une subordonnée a coûté ce lundi son poste à Laurent Freixe, le directeur de Nestlé, un an après son entrée en fonction. Ou plutôt le fait qu’il ne l’ait pas déclarée, et même démentie, en violation des règles internes de l’entreprise.
Son cas n’est pas isolé. Ces dernières années, plusieurs patrons de grandes sociétés ont été démis de leurs fonctions pour des raisons similaires. Les affaires les plus médiatisées se sont produites aux Etats-Unis, où il n’est pas rare que les relations intimes entre supérieurs hiérarchiques et employés soient expressément interdites. C’est par exemple le cas chez McDonald’s. Une règle que le directeur de la chaîne de fast-food Steve Easterbrook n’a pas respectée et qui lui a valu d’être remercié en novembre 2019, après qu’une «relation personnelle inappropriée (…) en infraction avec le règlement de l’entreprise» a été mise à jour. L’histoire ne s’arrête pas là. Quelques mois plus tard, le géant du fast-food apprend que Steve Easterbrook a entretenu trois autres liaisons dans l’entreprise et décide d’entamer des poursuites. Le Britannique finit par présenter ses excuses et restitue les 105 millions de dollars d’indemnités qu’il avait touchées au moment de son départ.
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