
CHRONIQUE. La richesse d’un pays découle de sa capacité à produire des choses complexes, et donc à accéder à des composants ou à des connaissances supplémentaires. Or les tarifs douaniers empêchent quasiment ce mécanisme
Rien de mieux qu’une métaphore arboricole pour décrypter les effets de la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Certains produits sont comme les arbres d’une forêt, qui elle-même représente un pays. Dans cet environnement, les entreprises sont comme des singes, qui arrivent au sommet d’un arbre puis sautent vers un autre.
Lorsqu’une entreprise est performante dans un produit, elle se lance dans une activité proche et élargit ainsi son offre. C’est ainsi que Nokia est passée de l’arbre à caoutchouc (l’entreprise fabriquait initialement des pneus et des galoches) à celui des téléphones mobiles, avant de s’écraser sur le séquoia des smartphones.
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