
CHRONIQUE. L’industrie pétrolière entre dans une zone de turbulence, entre des gisements qui s’épuisent, la bipolarisation du monde entre les Etats-Unis et la Chine et des majors craignant d’être avalées, écrit Laurent Horvath, géo-économiste du pétrole
Les vagues de décisions économiques du gouvernement Trump ont atteint de plein fouet l’industrie pétrolière mondiale. Depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau président, à New York le baril a quitté la zone des 70 dollars pour flirter avec la barre des 60. Les signes de stagflation ou de récession menacent la demande d’hydrocarbures alors que les gisements américains de schiste montrent des indices d’épuisement.
Profitant de cette instabilité, l’OPEP a décidé d’ouvrir les vannes et d’ajouter plus de pétrole sur les marchés. Tout semble indiquer un brassage des cartes dans cette industrie où tous les coups vont être permis pour garder sa place. Les banderilles sont en train d’être plantées tant du côté des pays extracteurs que des majors pétrolières privées comme BP, Shell, EXXONMOBIL CHEMIC., CHEVRON, Eni ou Total.
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