
L’horlogerie va mal et avec elle, c’est tout l’écosystème de sous-traitance qui souffre. La réduction de l’horaire de travail (RHT) est activée depuis des mois. Certaines voix tentent d’en assouplir le cadre d’application. En attendant une reprise qui ne vient pas
Les temps sont durs pour l’industrie microtechnique suisse. Sa clientèle principale, l’horlogerie, est en délicatesse depuis plus de deux ans, sans signe clair de reprise. De quoi mettre sous pression tout l’écosystème de la sous-traitance dans l’Arc jurassien. Sur cette toile de fond, Trump est encore venu assombrir la perspective avec ses coups de marteau douaniers. Les prises de position se multiplient maintenant pour protéger le secteur. Reposant la question de la limite d’action, entre intervention étatique et flexibilisation du filet de la réduction de l’horaire de travail (RHT), dernier rempart avant les licenciements.
Dans une interview accordée samedi dernier à la radio alémanique SRF, le président de l’organisation faîtière de l’industrie Swissmem, Martin Hirzel, s’est dit satisfait de la réaction du Conseil fédéral face à la «guerre douanière» déclenchée par Trump début avril. Rappelant que même s’il ne croit pas à une entrée en force des droits de douane de 31% pour la Suisse, ce serait une catastrophe si le pays devait se battre avec un tel handicap.
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