
L’Organisation maritime internationale se réunit à Londres pour s’accorder sur les mesures à prendre afin que la marine marchande devienne neutre en carbone en 2050. Les opportunités sont immenses, les risques de tout faire capoter aussi, selon une ONG
C’est une semaine susceptible de rester dans les livres d’histoire qui commence aujourd’hui pour la marine marchande. Un sommet de l’Organisation maritime internationale (OMI) doit en effet aboutir à des décisions clés pour permettre à cette industrie d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Un passage comparé à celui, jadis, de la voile au moteur à vapeur puis au fioul lourd.
Le fioul lourd, c’est le sang de la mondialisation, écrivait Le Temps il y a quelques années. L’écrasante majorité de la centaine de milliers de bateaux qui composent la marine marchande compte sur ce carburant particulièrement sale pour sillonner les océans, et la quasi-totalité du commerce mondial en dépend. L’industrie maritime est responsable de 3% des émissions de CO2 dues aux activités humaines, selon l’ONU.
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