
Les rémunérations versées par le laboratoire bâlois suscitent à nouveau la controverse. Son président défend un système axé sur la performance et souligne que le groupe se trouve dans le bas de la fourchette aux Etats-Unis
Les rémunérations versées par NOVARTIS font à nouveau jaser. En 2024, le salaire du directeur général Vasant Narasimhan a atteint 19,2 millions de francs. Un tel niveau n’avait plus été atteint depuis 2009 et les quelque 42 millions reçus par Daniel Vasella, qui avaient suscité à l’époque un tollé.
L’assemblée générale de NOVARTIS, qui lance vendredi la saison des AG en Suisse, fait craindre un retour de niveaux de rémunération que l’on n’avait plus vus en Suisse depuis de nombreuses années, souligne Ethos dans un communiqué. La fondation, qui conseille les caisses de pension dans la gestion de leurs actifs, tire la sonnette d’alarme et recommande aux actionnaires de s’opposer à tous les points à l’ordre du jour liés aux rémunérations des dirigeants.
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