CHRONIQUE. S’il existe des prédispositions à diriger, formation et expérience sont nécessaires pour transformer le potentiel en réussite, développe notre chroniqueuse
Le saviez-vous? Il existerait un gène du leadership! Il y a quelques années déjà, une équipe de chercheuses et de chercheurs du très sérieux University College de Londres a identifié un «génotype qui semble être lié à la transmission des capacités de leadership entre les générations», dixit Jan-Emmanuel De Neve, l’éminent scientifique qui a dirigé cette étude. Leurs conclusions sont corroborées par une deuxième étude qui lie des gènes spécifiques à l’aptitude à diriger.
Le leadership se limiterait ainsi à une simple histoire d’ADN? La capacité à diriger représenterait un héritage familial, au même titre que les fossettes ou les oreilles décollées? Voilà qui pourrait offrir un éclairage nouveau à l’ascension de quelques dynasties emblématiques… Des Médicis, maîtres de la finance et mécènes de la Renaissance, aux Rothschild, bâtisseurs d’un empire bancaire international, en passant par les Kennedy, figures emblématiques d’un certain leadership politique américain, tout ne serait qu’une question de génétique?
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