
La Suisse doit adopter avec ce vecteur énergétique la même approche qu’avec le photovoltaïque, qui se déploie massivement grâce à un soutien public, selon le Réseau H2. Cette solution peut également jouer un rôle, certes moindre, dans la décarbonation
C’est comme une mise en bouche. Le Réseau H2 a publié mercredi un rapport sur le potentiel de l’hydrogène dans la décarbonation de l’économie suisse, alors que la Confédération doit faire part de sa stratégie nationale en la matière avant la fin de l’année. Ces documents sont d’autant plus attendus que cette molécule (on parle en fait de dihydrogène, composé de deux atomes d’hydrogène) suscite un certain enthousiasme depuis des décennies mais sans grand succès à ce jour.
Le Réseau H2 plaide pour un «engagement accru de l’Etat» là où jusqu’à présent les quelques projets portant sur une utilisation d’hydrogène vert en Suisse ont été uniquement privés. «Sans les incitations et les subventions dont a bénéficié le solaire, il n’aurait jamais atteint sa compétitivité actuelle. Nous devons adopter la même approche pour l’hydrogène, qui représente une opportunité inédite pour renforcer notre autonomie énergétique tout en réduisant nos émissions de CO2», estime Jean-Luc Favre, président de Nomads. Cette fondation a créé le Réseau H2 avec les cantons de Genève et Vaud.
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