CHRONIQUE: Ma partition fédérale/Notre chroniqueuse Estelle Revaz ne cache pas son incompréhension face aux velléités gouvernementales de coupes budgétaires dans les domaines de la formation et de la recherche. L’élu socialiste au Conseil national estime qu’être les champions du monde du frein à l’endettement ne peut pas être une fin en soi
Certains pays ont de l’or, du gaz, du pétrole. La Suisse a la formation, la recherche, l’innovation. Depuis de nombreuses années, notre petit pays fait partie des leaders mondiaux en matière d’innovation. Ceci s’explique par un réseau de collaboration efficient, un excellent système éducatif, des investissements considérables et un environnement propice à l’esprit d’entreprise. Si nous pouvons être fiers de notre éclat, nous devons aussi avoir conscience que l’équilibre est fragile.
La pleine association de la Suisse aux programmes européens dans le domaine FRI (formation, recherche et innovation) a été remise en cause au moment où la Suisse a rompu les négociations autour de l’accord-cadre avec l’Union européenne en mai 2021. Les chercheurs et les chercheuses de notre pays ont par exemple été exclus du programme Horizon Europe. Cette exclusion pose des problèmes de financement, mais aussi de dynamique, de compétitivité et de rayonnement.
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