Des montres à la puissance carrée

A l’opposé de la tendance générale, les garde-temps carrés portent leur singularité dans une esthétique très marquée

L’horlogerie est un petit monde dominé par la géométrie élémentaire. La courbe règne, mais quand il s’agit de se différencier, la voie la plus directe est de penser à 90 degrés et ne surtout pas arrondir les angles. Historiquement, les montres carrées ont toujours été un contre-pied à la tendance générale, une esthétique de rupture parfois associée à des avancées technologiques. A l’exemple de la Heuer Monaco (pas encore fusionnée à TAG) et la course au chronographe automatique, fin 1960. Ou des premiers prototypes de la Swatch, début 1980. Aujourd’hui encore, des marques naissent du carré, et le revendiquent comme une identité. Comme un étendard.