Bruno, nous aurions un nouveau supermarché en ligne en Belgique… en quoi cela sort-il du commun ? Parce que c’est la première fois que nous avons un acteur purement en ligne et qui sert tout le pays. La plupart de ce qu’on appelle les "pure player digitaux", ceux qui ne vendent qu’en ligne, sont en général positionnés sur des morceaux de régions où il y a une densité de population et des revenus plutôt élevés.Ici, Rayon, le nom de ce nouveau supermarché, assume et assure une couverture nationale.Et d’où sort ce nouvel arrivant ? Ce n’est pas une startup qui peut assurer immédiatement une couverture nationale ?Effectivement. En fait, il y avait au départ un Belgo-suédois ?qui avait fondé fondé une startup en 2011 sur le concept d’une alimentation saine et savoureuse. De l’autre côté, il y avait un
GANTOIS qui livrait des colis-repas à domicile avec Foodbag depuis 2014 en accordant une grande attention à la variété des saveurs, aux ingrédients et à l’expérience culinaire. Et en 2019, ?ils se sont associer ?sous le nom de Foodbag avdc l’aide Les Belges de Korys, le holding familial d’investissement de Colruyt. Des box-repas, à la livraison de tout ce que vous pouvez acheter en supermarché, il y avait une sérieuse marche qu’ils ont allègrement franchi en créant "Rayon".Quel est le positionnement de Rayon sur un marché que vous nous décrivez régulièrement comme saturé ?Le marché des supers et hypers marchés est saturé en effet. Le marché de la livraison est beaucoup plus complexe. Beaucoup d’acteurs s’y sont frottés sans parvenir à réellement faire des bénéfices. Surtout quand on s’attaque aux aliments frais …Rayon se positionne donc dans le moyen-haut de gamme avec la priorité à des produits locaux, du service et une bonne expérience client. Pour chaque produit, le choix des variantes est limité. Rayon se plait à raconter l’histoire des produits, ce qui est quasiment devenu un ...