Les deux finalistes de la primaire écologiste Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, qualifiés dimanche soir, ont tous deux contesté à leur adversaire le monopole de la "radicalité" et du "réalisme", lundi sur France Inter.
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot, arrivé en tête avec 27,7% des 106.000 suffrages exprimés en ligne, a revendiqué pour lui aussi le terme de "radicalité", associé généralement à son adversaire: "La radicalité que je porte c'est de gagner l'élection présidentielle".
"Je conteste la conception qui est donnée de la radicalité", s'est-il exclamé, avant d'expliquer: "La radicalité ce ne sont pas des mots: ça fait 30 ans que je suis écolo, j'ai été avec les paysans pour lutter contre le libre-échange, j'ai été avec les femmes opprimées au Bangladesh, j'ai été espionné par
EDF, j'ai arraché des OGM".