Ancien joyau de la RDC, la Miba peine à se relever
Autrefois l'un des fleurons de l'économie de la République démocratique du Congo (RDC), la société Minière de Bakwanga (Miba), en charge de l'extraction du lucratif diamant de la région du Kasaï, reprend timidement ses activités mais peine à renaître de ses cendres.
Créée en décembre 1961 et détenue à 80% par l'État congolais et à 20% par Sibeka, société de droit belge, cette entreprise publique installée à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-oriental (centre) peut se targuer d'avoir été l'"une des grandes sociétés contributrices à l'économie nationale".
Surnommée "capitale du diamant" congolais, Mbuji-Mayi, ville construite par la Miba, a perdu de son éclat d'autrefois, à mesure que baissaient inexorablement les activités de l'entreprise, minée par la mauvaise gestion, le délabrement de ses installations, les détournements et le pillage des ressources, notamment durant les guerres du Congo entre 1997 et 2003.