Mirage pour les uns, passage obligé pour les autres, le captage de CO2 refait surface dans la vallée de Seine où l’utilisation de milliers de tonnes d’hydrogène « gris » plombe le bilan carbone des raffineurs et producteurs d’engrais. En attendant la transition vers l’H2 « vert » qui promet d’être lente, un collectif d’une dizaine d’entreprises, dont quelques-uns des plus gros émetteurs français, table sur le recours à l’H2 « bleu » résultant de la capture du dioxyde de carbone. Il vient de déposer un projet à Bruxelles en vue de la création d’une infrastructure mutualisée.