Le groupe Suez a dénoncé mardi des "conditions inédites et irrégulières", au lendemain de l'accord sur le rachat par
VEOLIA de 29,9% de son capital détenu par Engie, une opération qu'il continue de considérer comme "hostile".
Lundi soir, le conseil d'administration d'Engie a décidé d'accepter l'offre de
VEOLIA et de lui vendre ses parts, en dépit du vote contraire de l'Etat, actionnaire à hauteur de 22% d'Engie.
Selon des sources proches du dossier, les deux administrateurs CFDT d'Engie n'ont pas pris part au vote, tandis que l'administrateur CGT aurait voté contre et que l'administrateur CGC aurait voté en faveur de l'opération, contre l'avis de sa fédération.