Restructuration chez GSK: Elio Di Rupo explique comment le gouvernement wallon va essayer de réduire le nombre de licenciements
La restructuration annoncée mercredi midi par GSK, qui a fait part de son intention de supprimer 720 emplois et de ne pas reconduire 215 contrats à durée déterminée, constitue "un coup rude" pour l'emploi régional, a regretté de concert le monde politique wallon alors que le couperet est tombé quelques minutes à peine avant le début de la séance plénière du parlement régional."C’est un coup très dur pour toutes les personnes concernées. Nos premières pensées vont vers les familles car le risque est grand pour qu’elles perdent leur emploi", a réagi Elio Di Rupo dans le RTL INFO 19H. "Nous cherchons, gouvernement de Wallonie, à accroître le volume de l’emploi et nous constatons ces derniers temps qu’un certain nombre d’entreprises licencient dont le colosse qu’est GSK."Nous sommes préoccupés mais nous allons essayer de réduire l’impactLe gouvernement wallon dit vouloir diminuer le nombre de licenciements. "Ce que nous avons prévu est d’essayer de comprendre. Nous avons invité les responsables, l’administrateur-délégué de GSK à nous rencontrer ce jeudi. Nous allons essayer de les convaincre de réduire considérablement ce nombre de licenciements", a ajouté Elio Di Rupo. "Deuxièmement, nous prendrons contact avec la ministre CD&V national qui peut jouer un rôle en termes de prépension. Nous allons aussi dialoguer avec les organisations syndicales, qui connaissent très bien l’entreprise afin qu’elles puissent nous éclairer sur ce que nous pouvons faire. Nous sommes préoccupés mais nous allons essayer de réduire l’impact. Est-ce une situation propre à la Wallonie ? Qu’en est-il des autres sièges dans le monde ?""Un coup rude pour l'emploi", regrette le monde politique wallon"C'est une situation extrêmement grave qui retient toute l'attention de notre gouvernement", y a ainsi souligné le ministre wallon de l'Economie, Willy Borsus (MR) en assurant que l'exécutif fera tout pour ré ...