TOKYO (Reuters) - Mitsubishi a déclaré jeudi qu'il n'y avait aucune raison de penser qu'il s'était rendu coupable de fraude, comme le suggère une enquête allemande sur l'utilisation éventuelle de "defeat devices" pour truquer les émissions polluantes de ses moteurs diesel, fournis par le français PSA.
Selon le constructeur automobile japonais, aucune des motorisations qu'il fabrique et utilise dans ses voitures n'est équipée du dispositif illégal, au coeur du "dieselgate" de
VOLKSWAGEN pour sa capacité à détecter un contrôle et à modifier en conséquence artificiellement les niveaux d'émission.
Dans son communiqué, Mitsubishi ajoute que les moteurs 1,6 litre diesel sur lesquels porte une partie de l'enquête - la justice regarde aussi des moteurs de 2,2 litres de cylindrée - ont été fabriqués par PSA, ainsi que le système de contrôle informatique des motorisations.