"Pas convaincant", "fugitif hors-la-loi", "critiques inacceptables": le gouvernement, des personnalités mises en cause et les médias japonais ont réagi avec colère aux propos de Carlos Ghosn, lui enjoignant de venir s'expliquer devant la justice nippone s'il a des preuves.
Après avoir tardé à condamner officiellement la fuite du patron déchu de
RENAULT et Nissan au Liban fin décembre, les autorités japonaises ont immédiatement réagi dès la fin de son "show" médiatique organisé mercredi à Beyrouth, qui plus est sans mâcher leurs mots, ce qui est rare.
"Je veux qu'il vienne affronter réellement la justice japonaise, mais il a fui, alors même qu'il n'était pas enfermé, qu'il pouvait voir librement ses avocats.