Carlos Ghosn: une ligne de défense compliquée dans une affaire exceptionnelle
Tombé il y a un an dans les filets des procureurs japonais, l'ex-patron adulé de Nissan Carlos Ghosn martèle qu'il est victime d'une machination fabriquée de toutes pièces, une ligne de défense qui divise les juristes.
L'ancien patron tout-puissant de l'alliance Renault-Nissan, dont il a été l'artisan à partir de 1999, a été interpellé le 19 novembre 2018 alors qu'il atterrissait à Tokyo.
Libéré sous caution après 130 jours en détention, il fait l'objet de quatre inculpations: deux pour non déclaration aux autorités boursières de rémunérations différées, et deux autres pour abus de confiance aggravé.