par Elizabeth Pineau et Emilie Delwarde
NEMOURS, Seine-et-Marne (Reuters) - Un gouvernement français aux aguets scrutera les événements marquant, ce week-end, le premier anniversaire du début de la crise des "Gilets jaunes", soulèvement citoyen inédit dont les coups d'éclat ont laissé place à un malaise social tenace.
Devant le
CARREFOUR de l'Europe, rond-point arboré des faubourgs de Nemours (Seine-et-Marne), André Aubin se souvient de ces samedis frisquets passés à partager colère et fraternité.
"Je ne le porte plus, mais dans l'âme, je suis toujours 'Gilet jaune'", dit à Reuters l'ingénieur retraité de 66 ans.