En pleine grève, les ouvriers de GENERAL MOTORS peinent à joindre les deux bouts
Betty Johnson, après 34 ans de labeur sur les chaînes d'assemblage de GENERAL MOTORS dans le Michigan et le Tennessee, savait qu'une grève serait synonyme de nombreux sacrifices personnels.
"Ce n'est pas facile", lance-t-elle devant un piquet de grève situé à l'usine d'assemblage de Detroit-Hamtramck.
"Il me reste 45 dollars de mon enveloppe de 250 dollars d'indemnités de grève", ajoute-t-elle, évoquant la fraction de salaire que reçoivent chaque semaine les employés grévistes de l'entreprise.