La défense de France Télécom en appelle à "l'objectivité" du tribunal
Dénonçant "l'absence" de démonstration d'un dossier "à charge", la défense de France Télécom, première entreprise du CAC 40 à être jugée pour "harcèlement moral" et contre laquelle la peine maximale de 75.000 euros a été requise, en a appelé lundi à "l'objectivité" du tribunal de Paris.
Pendant les deux mois d'audience de ce procès "d'exception", qui voit France Télécom et ses ex-dirigeants -dont l'ancien PDG Didier Lombard- sur le banc des prévenus dix ans après plusieurs suicides de salariés, "il n'a pas été facile de se défendre", a estimé l'avocate de l'entreprise, Claudia Chemarin.
"Il n'a jamais été question de contester la souffrance" des victimes.