Les syndicats de GE demandent la suspension du plan social
BELFORT (Reuters) - Les syndicats de GENERAL ELECTRIC ont demandé jeudi à la chambre des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Belfort de suspendre le plan social qui prévoit la suppression de plus de 1.000 emplois dans les turbines à gaz sur le site historique de l’activité en France.
L’entreprise a commis une "voie de fait", en lançant un plan de sauvegarde de l’emploi sans avoir mené à bout les études sur une possible diversification de la production qu’elle a engagées dans le cadre d’une procédure d’information-consultation du comité social et économique (CSE), a affirmé Me Diego Parvex, avocat de l’intersyndicale CFE-CGC, CGT et Sud.
La disparition annoncée de près de la moitié des effectifs des turbines à gaz constitue en outre "un dommage imminent et irréparable à un moment où les marchés européens devraient reprendre" grâce à l’essor des énergies renouvelables intermittentes dont elles sont complémentaires, a ajouté Me Evelyne Bledniak, autre avocate du CSE.